La traditionnelle sortie en Terre inconnue du groupe de marche nordique
se tiendra: le samedi 3 juin. Départ à 8h30 du parking de la Grave pour une destination surprise!
Prendre son pique-nique pour midi aux voitures
La traditionnelle sortie en Terre inconnue du groupe de marche nordique
se tiendra: le samedi 3 juin. Départ à 8h30 du parking de la Grave pour une destination surprise!
Prendre son pique-nique pour midi aux voitures
Jeudi 25 mai 13 randonneurs (club Lo Bartas et les Cardabelles) ont participé à la journée Prim’air Nature qui se déroulait à St Martin de Pris près de Creissels.150 enfants étaient présents et venaient de différentes écoles rurales, St Léon, Aguessac, Camarès….Ils ont découvert en petits groupes (1ière fois pour certains) la randonnée. La qualité du terrain rendu très glissant par les dernières pluies, près des cascades n’a pas altéré la bonne humeur de tous et restera pour certains un bon souvenir !
Encore merci à tous et à toutes pour votre disponibilité. Le comportement très agréable des enfants a permis à cette activité d’en faire une belle journée pour tous.
Merci à Michèle G. pour l’organisation de cette journée et à l’année prochaine !
Séjour du 15 au 18 mai 2023,4 jours de randonnée, 3 nuits, au village de vacances de Pont les Bains, animé par Bernard C.
Ci-dessous le compte rendu du séjour:
Durant 4 jours, un groupe de 17 bartassous a parcouru quelques dizaines de
kilomètres dans le centre du département,
Le premier jour a permis de voir et d’arpenter le trou de Bozouls, site géologique
creusé par les eaux, et le panorama du Causse Comtal,
Mardi, nous avons tourné autour des vignes de Marcillac, plusieurs villages
ont été traversés, Gradels, Fijaguet (le plus beau!) Panat, Clairvaux, CassagnesComtaux, Valady,
Le lendemain, nous avons poussé jusqu’à la vallée du Lot,
le matin, nous avons emprunté un sentier dit « les vieilles vignes » qui nous a
ramené sur le joli village de St Côme d’Olt avec ses très jolies demeures et son
fameux clocher flammé.
Après un pique-nique déjà mérité, nous sommes montés vers Roquelaure et
son beau château, ainsi que sa chapelle attenante.
Ensuite, nous avons pu marcher sur le clapas de Thubiès qui est une autre curiosité
géologique avec ses blocs de pierres qui semblent être descendus de la cime, telle une
coulée de lave.
Pour le dernier jour, nous sommes partis à pieds de l’hôtel vers Salles-la-Source
et sa fameuse cascade qui coule sans cesse, de là, nous sommes revenus vers
Marcillac en suivant le balcon du Créneau. Un pont conçu pour le train nous a permis
de rejoindre l’autre versant de la vallée, la traversée de la Roque, Cougousse et
Gourjean a eu raison de nos mollets et c’est avec satisfaction que le groupe a retrouvé
Pont les Bains,
Au total, il a été parcourus 80 kilomètres et 2200 mètres ont été gravis
La bonne cohésion et la bonne humeur de l’ensemble des bartassous ont rendu ce
séjour très agréable.
Bien entendu, la qualité de l’hébergement et la gentillesse du personnel est à ajouter
au crédit de l’ensemble.
Outre le plaisir de randonner et la dimension conviviale de moments partagés, ce
séjour a permis de suivre les traces de l’histoire locale en traversant des villages et
des hameaux témoignant d’une vie économique et culturelle ancrée dans ces
territoires attachants,
Merci à tous. Bernard C.
Un grand merci à Bernard et Michèle pour l’organisation de ce séjour très réussi ..soleil ..magnifiques randos …ambiance…
Et voilà quelques photos du séjour:
Sous quelques nuages 18 bartassous (dont une venue de Béziers..)sont partis au départ de Longuiers par le GR et descente par le chaos du Caoussou sous les falaises; petit goûter devant une belle baoume face à Montpellier-le-vieux puis retour par le ravin du Valat Nègre et le Gr. :10km et 300m D+. Merci Jean-Paul pour cette très belle randonnée.
14 Bartassous au départ du mas de Lafon pour cette rando sur le Sauveterre.
Petite grimpette jusqu’à Saint Marcellin pour se chauffer les mollets, puis sentier en corniche avec de magnifiques points de vue sur les gorges du Tarn.
Puis cap au sud par la combe de Balaurie avec un petit coup d’oeil en passant à l’aven du Baoumas.
Arrêt casse croûte sous un beau soleil au hameau de Cauvel et sa remarquable architecture caussenarde.
En guise de digestif, encore une bonne grimpette bien raide au milieu d’un petit ruiniforme, un petit crochet pour se pencher sur la gueule béante de l’aven de Corgnes.
Le temps devenant menaçant retour au mas de Lafon par la Fontaine des Paillasses.
18 km et 700 m de dénivelée.
Merci Pierre C. pour cette belle rando qui s’est terminée juste avant la pluie! Bravo!
21 Bartassous sont partis ce matin 12 avril en bus à Lodève pour une randonnée itinérante en 3 étapes de Lodève au Caylar, du Caylar à la Cavalerie et de la Cavalerie à Millau. Arrivée prévue vendredi 14 avril.
L’itinéraire emprunte (pour partie seulement) le GR 71 en passant par Soumont, la corniche de l’Escalette, le Mas de Rouquet, la Couvertoirade, la Blaquererie, le Rajal del gorp avec une descente finale sur Millau via le col du Renard.
Variété des paysages, vastes horizons, ruiniformes et canoles, points de vue spectaculaires, villages caussenards et cités Templières seront au rendez-vous de cet itinéraire.
Bonne rando et à vendredi!
8 bartassous se sont retrouvés en ce dimanche pascal sous un beau soleil pour monter dans le cirque des baumes vers le mas Rouch , Soulages, st Georges de levejac et toujours aussi spectaculaire le point sublime. Un grand merci a pierre pour cette belle rando de 20km et 900 de dénivelé
C’est sous un beau soleil que 29 bartassous ont parcouru les corniches de l’Escalette ce jeudi. Partis de Saint-Félix de l’Héras pour le Pas de l’Escalette, puis montée raide sur les bordures des falaises, alternant montées et descentes abruptes, passages en dévers, escarpés et petits pas d’escalade (facile!)… les randonneurs sont ainsi venus à bout, après 6h de marche des 16km et 750m de dénivelé. Merci à Huguette et Henri pour cette rando découverte.
20 bartassous pour cette randonnée à travers le Larzac, passage à la ferme fortifiée de Belvezet, puis Cazejourde et arrivée à la Couvertoirade avec sa chapelle St Christol, son moulin, et sa lavogne. Retour aux Infruts sous un soleil radieux. Merci Marie Th.
Magnifique randonnée au départ de Villeneuvette, vers la montagne de Liausson, le col de porte et vers Mourèze et son cirque, 20km et 700m de dénivelé. Soleil et vent ont accompagné les 15 randonneurs du Bartas. Merci Michel A. pour cette belle randonnée.
Du samedi 28 janvier au samedi 4 février, 16 Bartassous ont participé à ce séjour raquettes aux Estables proposé par Michèle G. et Henri A.
Voilà ci-dessous un petit résumé de notre programme, jour par jour:
– Dimanche : petite mise en jambe sur le triangle Les Estables, Croix de Peccata, Croix des Moutières le matin. Le soleil étant au rendez-vous l’après-midi nous avons réalisé l’ascension du mont Mézenc avec ses deux sommets (1744m côté Haute-Loire et 1753mcoté Ardèche) . Première rencontre avec les fantômes du Mézenc !
– Lundi : Départ de la Croix des Boutières, ascension du Chaulet , descente vers la grange aux bœufs (glissade assurée) et la Chartreuse de Bonnefoy, construite en 1176 et dont ne subsistent aujourd’hui que le centre de la façade et le clocher, puis ascension du Suc de la Lauzière, hors sentier , dans une forêt austère et glaciale. Le long retour vers la croix des Boutières s’est fait sous le soleil accompagné d’une petite « burle » cinglante.
– Mardi : départ du centre pour le tour du rocher Tourte et du Rechausseyre pour une journée bouchée et ventée.
– Mercredi : départ dans une épaisse couche de poudreuse vierge sur les chemins du tour du Mont D’Alambre le matin. Puis retour vers le soleil l’après-midi avec la découverte du Mont Gerbier de Jonc et les sources de la Loire.
– Jeudi : Petit échappée dans la forêt du Meygal dont nous avons réalisé la traversée de Champclause au Chalet nordique du Meygal en passant par le Testavoyre, mamelon volcanique niché au milieu de la forêt. Deux petites déceptions ce jour-là : église de Boussoulet fermée (dommage !) et rupture de stock de vin chaud au chalet du Mézenc. Heureusement le vin chaud nous a été offert à l’arrivée au centre . Ouf, journée sauvée !
– Vendredi : retour vers le Mézenc ! Le tour du Mézenc par le cirque de Médille nous a fait découvrir des paysages exceptionnels, sauvages, vierges de toute trace dans une forêt de sapins chargés de neige, sans oublier la terrasse du restaurant de midi, peuplée de sapins fantômes, face à la chaine des Alpes…et sous un soleil étincellant !
C’est ainsi que se termine ce séjour raquettes particulièrement réussi dans un cadre un peu magique et méconnu de la plupart des participants. Séjour ponctué aussi par quelques soirées conviviales et ludiques fort appréciées (petits apéros, jeux de cartes,…).
Merci aux organisateurs et merci à l’ensemble des participants pour l’ambiance chaleureuse et conviviale du séjour. Merci aux traceuses et aux traceurs, merci aux photographes et à tous ceux aussi qui ont aidé à l’orientation dans les parties sauvages. Et un GRAND BRAVO à tous.
Vous pouvez retrouver les photos du séjour en cliquant ICI
Pour le plaisir et le souvenir Jean-Paul nous propose cette petite vidéo :
19 Bartassous ont sillonné le causse Noir malgré une météo capricieuse en passant par Navas, Altayrac, la Bouteille et la belle ferme fortifiée de Marlavagne .un grand merci à Pierre pour cette belle journée.
24 Bartassous sont partis ce jeudi 12 janvier à la découverte des villages de la Muse. Du col de Jouvenet ils sont descendus à Castelmus en passant par la « croix du miracle », puis ont rejoint Castelnau Pégayrols en passant par le « trou de l’enfer ». Après l’ascension du Mont Jovis (821m) où se situe le vieux château et sur lequel Il y aurait eu un temple consacré au culte de Jupiter, la descente leur a permis d’atteindre Montjaux , puis Martial puis Roquetaillade, le point le plus bas du parcours. Un dernier effort dans la dernière montée leur a permis d’atteindre le point de départ après 20km et 1000m de dénivelé. Merci à Henri et Huguette pour cette découverte des forêts et des villages de la vallée de la Muse.
Séjour découverte de la Côte de Granit Rose
Dates : samedi 09 septembre à samedi 16 septembre 2023
Animateur : Philippe CABON Téléphone : 06 18 48 24 50
Séjour dans le Trégor (Côte d’Armor, 22)
Entre terre et mer, à la découverte de la côte de granit rose.
Au programme : 4 ou 5 randonnées entre Tréguier et Trébeurden, 18 à 20km chaque jour, au long du GR34. Niveau des randonnées : force 2 à 3.
Un jour consacré au tour le l’île de Bréhat, par la mer et par la terre, balade libre sur l’île.
Découverte touristique de Tréguier (maisons à colombage, cathédrale) et/ou du musée des Telecoms (le radome qui a réalisé la 1ere liaison satellite avec les USA).
Méteo bretonne garantie. Pleine mer le 10 à 16h mais le 15 à 8h et 20h.
Nombre maxi de participants : 22
Lieu et type d’hébergement: Hébergement en centre de vacances.
Chambres 2 ou 3 lits. La répartition nous sera confirmée 1 mois avant.
Pension complète (picnic inclus).
Conditions de transport : A organiser (covoiturage, train, …). rendez vous sur place samedi pour le dîner.
Prix total du séjour : hébergement + restauration + Tour de Bréhat : environ 500€ (hors trajet pour rejoindre la côte de granit rose).
Dates et montants des acomptes demandés :
Inscription confirmée par un 1er acompte de 150€.
2eme acompte au 30 juin 150€
Solde à la fin du séjour
Séjour du 20 au 22 septembre 2023 à CAYLUS dans le Tarn et Garonne à 150kms de Millau. Les animateurs: Castanié Claudie, Collet Bernard, David Igel Isabelle. Randonnées, histoire et patrimoine sont au programme!
Voilà ci dessous le compte rendu du séjour:
Ce 8e séjour proposé par Lo Bartas, conduit par Claudie, est un voyage dans l’espace et dans le temps. Jouant avec la météo qui alterne entre petites pluies éparses et grand soleil, les 20 participants de cette escapade automnale ouvrent grands leurs yeux et leur âme devant ce qui constitue une partie des richesses du patrimoine naturel, architectural et artistique de l’est du département du Tarn-et-Garonne. Nous sommes à deux heures de route de Millau, dans le Midi-Quercy, aux portes du GR 46.
Le « camp de base » est à Caylus, dans le centre de vacances « Bord de Ciel » où nous attend la petite équipe familiale – Magali et Mathieu – qui gèrent avec gentillesse et sérieux l’accueil et la restauration du groupe. Qu’ils en soient vivement remerciés !
Rayonnant en étoile, nos pas nous portent pour cette première journée à Ginals où un joyau de l’art cistercien se love dans la vallée de la rivière Seye : l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue. Elle est fondée au XIIe siècle par des moines ermites et est installée sur un domaine de 20 hectares de bois, prés et jardins. Traversant les vicissitudes de l’Histoire, elle doit sa survie à deux passionnés amateurs d’architecture et d’art contemporain qui l’acquièrent : Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache. Ils feront don de ce patrimoine au Centre des Monuments Nationaux qui a mis tout en œuvre pour qu’aujourd’hui néophytes, curieux ou connaisseurs aient accès à ce trésor ouvert à tous, loin du tapage parfois outrancier du monde médiatique. Le site de Beaulieu-en-Rouergue se mérite : outre l’abbaye, le logis abbatial et l’église, on y voit la collection permanente d’oeuvres d’art contemporain du couple Bonnefoi-Brache que notre guide Coline présente dans un propos intéressant et accessible même si l’on n’est pas expert en la matière.
C’est à proximité de la roseraie remise au goût du jour par André EVE – rosiériste des Pays de Loire – et du vivier jadis voué à la pisciculture que les membres du groupe ont partagé leur pique-nique à l’ombre des arbres du parc paysager.
Construite en hauteur autour d’un château-fort, Caylus est constituée de ruelles – droites ou tortueuses – parfois pavées, obligeant à la fois à lever la tête pour découvrir un détail des maisons à colombages et à regarder où l’on met les pieds pour ne rien manquer de ce qui s’offre au visiteur. Chacune et chacun s’arrête pour s’interroger, pour commenter et partager ses impressions, ses étonnements, ses émotions.
Une curiosité que ne manque d’admirer le groupe : une sculpture monumentale installée depuis 1954 dans l’église St Jean-Baptiste. Taillée dans un tronc d’ormeau, elle représente un Christ de 5,40 m de hauteur et qui ne laisse pas indifférent le croyant ou l’athée. Réalisée par l’artiste russe Ossip Zadkine (1890 – 1967), un des maîtres de la sculpture contemporaine, et internationalement reconnu, cette œuvre est un signe de sa reconnaissance à la ville de Caylus de l’avoir accueilli quand l’Histoire européenne de l’entre-deux guerres bouscule la vie de l’humanité.
Une montée au sanctuaire Notre-Dame de Livron nous permet d’apprécier le silence de ce site voué à la méditation et de découvrir le chemin de croix accessible par la marche.
Une journée qui se termine avec le sourire et dans la bonne humeur après un original jeu de piste ….
Le soleil est au rendez-vous de cette deuxième journée qui salue l’arrivée de l’automne.
Au départ de Saint-Antonin-Noble-Val, nous partons pour une randonnée dans le cirque de Bône dominant la rivière et les méandres de l’ Aveyron, la forêt de Grésigne : sentiers bordés de murs en pierres sèches, en sous-bois. A 180° s’étire devant nous un paysage fait de la vallée de l’Aveyron au-dessus de laquelle les falaises calcaires du Roc d’Anglars renvoient leur éclat minéral. Nous passons d’un état suspendu – traversant le plateau – à la rivière de l’Aveyron sur laquelle naviguent des canoëistes. Plus tard dans la soirée, nous allons jusqu’au belvédère du Roc d’Anglars regarder le jour qui décline et profiter d’une petite brumisation de la pluie qui reprend.
La découverte pédestre de la cité médiévale de Saint-Antonin-Noble-Val nous rappelle la richesse passée de cette station gallo-romaine, située aux confins du Rouergue et évangélisée par Saint-Antonin. Nous tendons l’oreille pour tenter de retrouver les chants de Ramon Jordan, vicomte de Saint Antonin, un des plus brillants troubadours de son temps. Mais, c’est le chant de l’eau qui déambule sous les ponts de la ville qui nous répond : les dérivations de la rivière Bonnette qui subsistent servaient de tout-à-l’égout et alimentaient les tanneries. Rue Droite, deux habitations se distinguent par leurs clefs de voûtes figurées : la maison de l’Amour qui doit son nom à cet homme et cette femme qui unissent leurs lèvres en un chaste baiser, et la maison du Repentir où, à l’inverse, deux visages se détournent l’un de l’autre.
Randonner, marcher, revenir sur nos pas, piétiner, flâner, déambuler, nous sommes des arpenteurs : autant des chemins escarpés et accidentés que des passages urbains et des vestiges du passé. Nous révisons notre histoire et notre géographie, méditant et/ou bavardant : c’est la magie du « marcher ensemble » !
La météo, placée sous le signe de la pluie, nous oblige à revoir le programme de cette dernière journée. Le choix se porte sur un circuit par la route qui va nous conduire de Caylus à Millau :
– Le village de Laguépie établi sur une presqu’île doit sa prospérité à la construction du pont sur le Viaur dans un premier temps, à la construction de la gare et du pont sur l’Aveyron au XIXe siècle dans un second temps. Il serait un peu fastidieux de développer nos découvertes, toutefois il convient d’évoquer une brève rencontre, touchante, de l’ancien directeur de l’école de Laguépie, instituteur de son état – Maxime Roumagnac – qui peint, fait de la photo, écrit de la poésie. Tête couverte de son chapeau un peu élimé sur les bords, il ne tarit pas d’explications sur son engagement professionnel et sur la notion de transmission aux plus jeunes. Belle rencontre pour le groupe.
– Najac est un des plus beaux villages de l’Aveyron et de France !! La Forteresse Royale située à l’entrée des gorges de l’Aveyron se dessine telle une gardienne des territoires qu’elle domine. C’est un lieu où il faut prendre le temps de cheminer dans le dédale de ses ruelles bordées d’anciennes maisons bien conservées et tenter – si possible – de ne pas se laisser distraire par l’histoire et la dégustation des chocolats de la Chocolaterie du Nouveau Monde !
– L’Abbaye de Loc-Dieu située à Martiel : pique-nique dans un parc de 45 ha et visite commentée de l’Abbaye construite au XIIe siècle par des moines cisterciens, dans ce coin du Rouergue, infesté de malfrats, marécageux où la malaria sévissait.
Plus récemment, l’abbaye de Loc-Dieu s’est illustrée par son engagement au service de l’art. En effet, en 1940, près de 3 000 œuvres ont fait le déplacement dans l’Ouest-Aveyron, dont la plus célèbre d’entre elles : « La Joconde ».
Lorsque nous visitons l’abbaye, « La Joconde » n’est plus là ; elle a réintégré le Musée du Louvre. « Sur place, il ne reste plus vraiment de trace de ce passage. Mais l’Aveyron aura joué son rôle dans la protection des plus belles œuvres du patrimoine français du pillage nazi » (La Dépêche du 29 juillet 2021).
A travers ce périple organisé par Lo Bartas, la démonstration est une nouvelle fois faite que la randonnée pédestre n’est pas une fin en soi mais bien le moyen de s’inscrire – modestement – dans ce qui constitue l’histoire et l’évolution d’un territoire, qu’elles qu’en soient sa taille et sa localisation géographique.
Pour voir les photos c’est ICI
» Itinérance sur le Larzac de Lodève à Millau du 12 au 14 avril 2023.
Organisateurs : Pierre Courtial et Michèle Gaven. Voilà ci-dessous le récit du séjour:
Le mercredi 12 avril , 21 « bartassous » motivés et plein d’entrain se sont retrouvés à la gare routière de Millau, aussi déserte à cette heure matinale que certains coins du causse qu’ils prévoyaient d’arpenter.
Après un voyage en bus bien au chaud jusqu’à Lodève qui a permis à chacun de mesurer distance et dénivelée à parcourir avant de regagner ses pénates, nous nous retrouvons à la gare routière de Lodève au départ de la première étape qui doit nous conduire au Caylar . Un petit arrêt pour la photo souvenir devant le portail de la cathédrale Saint Fulcran et déjà un premier raidillon à gravir pour s’échauffer les mollets et atteindre le plateau des Tuilières et son site paléontologique connu pour ses belles empreintes de fougères.
La pente se fait douce et le sentier traverse un paysage méditerranéen de garrigue coloré par le jaune de genêts d’Espagne et le blanc des prunelliers, passe par les beaux villages de Soumont et de Fozieres avant d’atteindre Soubès au pied de la première grosse difficulté constituée par la montée sur le Larzac.
Pas de quoi faire reculer nos « bartassous » et les quelques kilomètres à travers les vignes et la magnifique forêt de pins sont vite « avalés ».
L’arrêt casse croûte aux ruines de la Chapelle Saint Clément de Man nous permet de souffler un peu et surtout d’admirer le magnifique point de vue avec au premier plan les avants causses et la vallée de la Lergue, au second plan le cirque de Mourèze et le pic de Vissou et en arrière plan Sète et la Méditerranée.
Après un deuxième arrêt aux ruines imposantes de l’ancienne ferme du Mas de Rouquet et son parc d’arbres centenaires, nous traversons un petit chaos dolomitique en marchant sur le « gresou » puis la vue se dégage à l’approche de la source de « la Padenette » et nous cheminons alors à travers les « pelencs » dans un paysage aux « standards » plus caussenards et aux vastes horizons.
Après 28 km et 1000 m de dénivelée, nous avons pu profiter pleinement de la qualité de l’accueil et de la cuisine du gîte du Caylar en savourant un plat de lasagnes digne de la meilleure trattoria.
Quelques « bartassous » ont même profité de la soirée pour faire l’ascension du Roc Castel et ses 752 mètres.
Le deuxième jour, après une nuit réparatrice, nous entamons la deuxième étape sous un ciel menaçant mais qui laisse entrevoir quelques coins de ciel bleu.
Pas de quoi nous faire reculer d’autant que le sentier emprunte pendant plus de 3 km une magnifique « bouissière » qui offre un abri des plus efficaces contre les assauts du vent.
Après avoir franchi la frontière Aveyron / Hérault, le ciel se déchire enfin et le soleil se fait plus généreux à notre arrivée à la Couvertoirade ce qui nous permet d’avoir depuis le col des Fourches une vision originale et panoramique sur la cité templière que nous ne faisons que traverser car encore endormie dans une torpeur quasi hivernale.
Par de larges pistes nous atteignons la ferme de Belvezet (belle vue en occitan), nous prenons le temps d’en admirer l’architecture templière, passons devant la magnifique lavogne dallée symbole de l’agro pastoralisme caussenard et arrivons à la Blaquererie où le casse croûte de midi est vite expédié car les « marsincades » se succèdent sans répits et les abris sont rares.
Après une traversée d’une belle pinède, nous débouchons sur une large clairière qui abrite la gare de Font-vive et attendons vainement un train qui ne viendra jamais, la ligne Tournemire / le Vigan étant désaffectée depuis 1951.
En désespoir de cause, nous empruntons le large chemin qui remplace la voie ferrée, laissons de coté les Canalettes et ses fameuses canoles pour atteindre l’Hospitalet du Larzac où nous faisons halte place de l’Église devant le zoo fondé par le docteur Reynaud. Ce zoo, fermé depuis 1971, présentait une collection d’oiseaux locaux et exotiques dont le célèbre aigle.
La pluie menaçant, nous traversons rapidement les bois de « la Crémade », un petit crochet pour une halte à l’ermitage Saint Amand et c’est l’arrivée à la Cavalerie.
Après 30 km et 600 m de dénivelée, chacun a pu profiter alors d’un repos bien mérité au coin du feu allumé fort opportunément par la propriétaire du gîte. Les conversations vont bon train dans la bonne humeur autour d’un savoureux « pelou ».
Là encore, hébergement et repas furent largement à la hauteur.
Le troisième jour, dans la fraîcheur du matin nous démarrons cette dernière étape plus motivés que jamais sachant le but proche et surtout les prévisions météo pessimistes pour l’après midi.
Les paysages de steppes qui se déroulent à l’infini nous sont plus familiers.
Nous longeons la forêt des arbres de la Liberté plantée en novembre 1989 par 1789 petites écoliers, laissons de coté les chaos de rochers du Rouquet blanc (et son célébré chameau) et du Rajal del Gorp, pour rejoindre par la « voie royale » qui reliait Condatomagus à Luteva, la ferme de Saint Michel.
Le temps se faisant de plus en plus en plus menaçant, le casse croûte à la Croix des scouts est vite expédié ce qui nous a permis de savourer pleinement les derniers kilomètres de notre itinérance entre le col du Renard et Millau à travers la forêt de pins noirs de Coste Vieille. Pierre C.
Et voilà quelques photos:
Séjour à Luz St Sauveur du Dimanche 27 Aout au Dimanche 3 Septembre 2023: compte rendu ci-dessous
Vingt-six adhérents du Bartas partent le 27 août pour un séjour en étoile au centre de vacances CEVEO situé à Luz Saint-Sauveur (65). Après ces semaines de fortes chaleurs en Occitanie, chacun espère secrètement trouver un peu de répit rafraîchissant sur les hauteurs de ces Pyrénées, montagne prisée et déjà parcourue en tous sens par le club.
Sous la houlette de Michel Puech accompagnée de Maryse, le programme concocté se déroule dans de bonnes conditions malgré quelques petits épisodes pluvieux que les « bartassous » ne redoutent jamais. Au Bartas, il y a toujours un plan B et les idées de manquent pas pour toujours être en mouvement !
Dès le 28 août, après une découverte de cette commune de plus de 900 habitants et de ses voisines situées au coeur du Pays Toy, le groupe est descendu dans les entrailles de la terre à Saint-Pé de Bigorre en visitant les grottes de Bétharram – ouvertes au public depuis 1903 et où la température ambiante et constante est de 14°. Un parcours souterrain où l’écoulement des eaux calcaires fabrique depuis des siècles des décors naturels qui stimulent l’imaginaire en même temps qu’il émerveille ou réveille des peurs enfantines.
La météo favorable du 29 août permet de se rendre dans les vallées de Gèdre et du gave de Héas pour découvrir le cirque glaciaire de Troumouse, un des plus grands des Pyrénées et d’Europe, situé à 2200 m d’altitude. Les vues impressionnantes de cette muraille minérale qui encadre les vallées verdoyantes contribuent à vivre des moments saisissants de beauté où chacun multiplie les prises de photos qui alimenteront les souvenirs au retour de cette randonnée dont la route nous fait passer par Gèdre et où, si l’on est attentif et curieux, ce que nous sommes (!), le « sentier des moulins » céréaliers nous tire par la manche. En effet, la restauration de ce petit patrimoine bâti nous rappelle combien la survie économique et l’organisation sociale qui en découle a permis de tirer le meilleur parti de cette ressource naturelle qu’est l’énergie hydraulique. Ces cinq moulins à eau, datant du XIVème siècle, sont le témoignage d’une activité ancestrale en harmonie avec l’environnement sur le gave de Campbieilh.
La randonnée du Col de Madamète s’effectue au cours de ce troisième jour sous un ciel gris. Des portions de montée raide à travers des blocs rocheux sur des chemins mal tracés au niveau des lacs de Madamète rendent le cheminement un peu pénible avant de traverser des pierriers aux blocs de rochers rendus glissants par l’humidité. La pluie fine voile les paysages et oblige à beaucoup de vigilance quant à la manière de marcher. Il fait plus frais et nous profitons d’un rayon de soleil pour pique-niquer à l’abri du vent. Une descente raide nous ramène au point de départ d’une randonnée d’un peu plus de 1100 mètres de dénivelé et de plusieurs heures de marche fastidieuse.
Il y a deux manières d’envisager cette quatrième journée : impatience ou appréhension puisqu’il s’agit de monter, depuis le Col des Tentes – jusqu’à la mythique Brèche de Roland et de gravir ensuite le Rocher du Taillon.
La Brèche de Roland est une trouée naturelle, large de 40 mètres et profonde de 70 mètres environ, s’ouvrant dans les falaises situées sur le pourtour du cirque de Gavarnie. Située à une altitude de 2 805 mètres, elle joue le rôle d’un col de montagne qui marque la frontière entre l’Espagne et la France sur toute sa largeur. Très belle journée ensoleillée pour cette randonnée dont certains la découvrent pour la première fois, tandis que d’autres revivent l’expérience avec un plaisir et une satisfaction non dissimulés !
Nous arrivons au terme de notre séjour : au menu le cirque d’Estaubé, haute vallée glaciaire, l’un des trois grands cirques des Pyrénées classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Moins touristique que le cirque de Gavarnie, sa découverte n’en est que plus agréable ! Le départ de la randonnée pour le cirque d’Estaubé se fait au barrage des Gloriettes créé dans les années 50. Mais avant d’en entamer la découverte, nous profitons de la traversée d’une vaste prairie d’estive pour observer les « granges foraines » ou « granges-étables » avec leurs singuliers pignons à pas de moineaux ou redents couverts de pierres plates qui les protègent de la pluie, empêchent les infiltrations d’eau dans le mur porteur et permettent au couvreur d’y poser ses outils.
Est-ce la météo favorable du jour ou bien un jour de chance pour le groupe ? Après avoir entendu les cris des marmottes toute la semaine sans parvenir à les voir, aujourd’hui elles s’offrent à notre vue, à proximité du chemin, posant presque pour se faire photographier !!
La beauté de ce cirque ne s’explique pas ! Il faut la vivre, la sentir, la regarder et laisser place au silence pour écouter les chants de l’eau et des cascades. Les photos prises par les uns et les autres permettront de raviver la mémoire visuelle de ces instants privilégiés.
Nous bouclons notre semaine en ce samedi 2 septembre par un Tour du Pays Toy par les villages qui environnent Luz Saint-Sauveur et par le parcours de la « Promenade Napoléon III et Eugénie » qui nous permet de mesurer l’influence du couple impérial sur le développement de la station thermale de Luz Saint-Sauveur ainsi que sur le Pyrénéisme à partir de la fin du XIXe siècle.
En conclusion, les quelques 15 à 17 kilomètres parcourus durant les 6 à 7 heures de marche journalière, ainsi que les dénivelés allant de 800 à 1 100 mètres n’ont pas atteint cette volonté de toujours avancer, de descendre pour remonter, de monter pour redescendre. Les Pyrénées sont immuables, rebelles mais accessibles pour pouvoir se dire : « Il faudra revenir …. ».
Vous pouvez voir les Photos ICI.
Tour des Encantats du lundi 3 juillet au lundi 10 juillet proposé par Henri A.
Voilà le résumé:
Ça y est ! les 17 Bartassous sont tous revenus en pleine forme et « enchantés » du séjour dans les Encantats, pays aux mille lacs dans le Parc National d’Ayguestortes y Sant Maurici
Partis le lundi 3 juillet du pont de Ressec (1400m) nous avons trouvé notre premier refuge (la restanca) à 2010m après une montée dans une forêt luxuriante.
Le mardi nous avons passé notre premier col ( l’Oelhacrestada à 2475m). L’orage menaçant ne nous a pas permis de gravir le Pic de Montardo (2837m). Quelques dizaines de lacs plus tard, l’orage nous a rattrapé (pluie et grêle !) à seulement quelques centaines de mètres de notre deuxième refuge (Ventosa et Calvell (2215m)).
Au menu du mercredi le passage du col de Contraix (2749m) restera dans tous les esprits avec son ascension interminable dans les blocs. Retenant les leçons de la veille, nous hâtons le pas pour parvenir au refuge d’Estany Llong (1985m) juste avant l’orage.
Jeudi nous passons le col de Dellui (2577m) sous un beau soleil, puis nous parvenons, de lacs en lacs, au refuge de Colomina (2420m).
Vendredi nous atteignons le paradis ! Après avoir franchi le vertical Pas de l’Os (2542m) et le col de Saburo (2668m), nous zigzagons entre les lacs (nous ne les comptons plus !) pour atteindre le refuge José-Maria Blanc (2318m), posé sur les eaux bleues de l’Estany Tort de Paguera. Grand soleil tout le jour !
Samedi matin nous quittons le paradis pour l’ascension du Col de Monestero (2716m), avant d’entamer la longue descente vers l’Estany de San Maurici (1800m) et d’atteindre le refuge d’Amitgès (2366m) sur une piste chauffée par un soleil éclatant.
Le dimanche était consacré à la découverte du cirque de Colomer atteint via le col de Ratera (2594m). Le cirque est constellé de lacs tous plus beaux et sauvages les uns que les autres. Il est dominé par la Tossal dels Ossos que nous avons dû franchir par le Côth de Podo (2600m) en début d’après-midi (c’était la surprise du jour), avant de descendre au refuge de Colomer (2138m).
Toutes les bonnes choses ayant une fin, même en montagne, lundi nous atteignons notre point de départ au pont de Ressec après une petite montée de 300m pour passer le col de Ribereta et une longue descente de 1000m, sous un soleil de plus en plus chaud. Le petit demi à Vielha a été fort apprécié de tous !
« Les Encantats » est un pays composé d’une myriade de lacs entrecoupée de sommets de plus de 3000m, de cols abrupts parsemés de blocs à escalader mais aussi de belles pelouses vertes accueillantes. Tout ceci baigne dans une multitude de fleurs : rhododendrons, lys jaune des Pyrénées, lys blanc, lys martagon, géraniums, arnica, Doronic, hélianthèmes jaunes,….
Bravo et merci à tous les participants pour cette aventure enchantée vécue dans un esprit de groupe d’une cohésion exemplaire.
Vous pouvez voir des photos ICI.
Prochain séjour du Bartas : Luz Saint sauveur du 27 août au 3 septembre.