Archives de catégorie : Randonnée

Rando du jeudi 16 février

Parcours avec Pierre L au départ de la route de St Laurent du Lévézou non loin de la Tacherie. La Chapelle de Salsac, le grand chêne, la bouissière des Cauzits, le Mémorial des pins de Vinnac, la vieille ferme de Vinnac et retour par les grandes allées des pins de Vinnac.

22,5 km et 650m de déniv pour 20 participants. Merci Pierre pour nous avoir conduits sur les lieux de ta jeunesse.

Le dolmen de la Tacherie

 

Rando du mardi 14 février

24 randonneurs au départ de Saint Martin du Larzac avec Louis. D’abord une belle bouissière jusqu’aux Baumes du Larzac, cheminement dans la forêt jusqu’à la Font Pauvre en passant devant un sarcophage (ou une pise). Un coup d’oeil sur la source de Font Pauvre et sur l’aven de Font Pauvre (-70m de profondeur) et belle descente sur le ravin de Font Longue, la grotte du Mazet avec ses escaliers et sa fenêtre, remontée vers les Truels et montée dans les bois pour atteindre  en lisière un belvédère sur Saint Martin, passage au petit Carnac Larzacien et retour aux voitures. 9km et 460m de déniv.

La source de Font Pauvre

Mini Carnac de St Martin du Larzac

Rando du jeudi 9 février

28 bartassous se sont retrouvés sur le parking de la nouvelle salle des fêtes du Viala du Pas de Jaux. Direction le cirque de Tournemire, Fournials et descente sur Tournemire en passant près du tunnel géré par la société de sureté nucléaire. Pique nique sur le parking du Plésiosaure à Tournemire. Montée par le cirque de Brias et retour en contournant le cirque, un petit arrêt à la croix de Gréponac et retour au Viala. 18,5km et 570m de déniv.

Devant la Tour Hospitalière

Bordure du cirque un jour de printemps

Rando du mardi 7 février

Au départ de Comayras avec Michel P et 20 bartassous. Montée par le ravin des Malènes et rando dans le terrain ravagé par l’incendie de l’été dernier. Le paysage est complètement modifié, nous découvrons de nombreux chaos de rochers qui étaient auparavant masqués par la végétation. L’étendue des dégâts est vraiment impressionnante. Retour par un sentier qui descend tout droit sur Comayras. Peu de km mais rando intense par son profil. 7,5km et 570 de déniv.

Merci Michel pour cette rando très spectaculaire

Spectacle de désolation

Un peu de neige sur le Sauveterre

Séjour raquettes aux Estables

Du samedi 28 janvier au samedi 4 février, 16 Bartassous ont participé à ce séjour raquettes aux Estables proposé par Michèle G. et Henri A.
Voilà ci-dessous un petit résumé de notre programme, jour par jour:
– Dimanche : petite mise en jambe sur le triangle Les Estables, Croix de Peccata, Croix des Moutières le matin. Le soleil étant au rendez-vous l’après-midi nous avons réalisé l’ascension du mont Mézenc avec ses deux sommets (1744m côté Haute-Loire et 1753mcoté Ardèche) . Première rencontre avec les fantômes du Mézenc !
– Lundi : Départ de la Croix des Boutières, ascension du Chaulet , descente vers la grange aux bœufs (glissade assurée) et la Chartreuse de Bonnefoy, construite en 1176 et dont ne subsistent aujourd’hui que le centre de la façade et le clocher, puis ascension du Suc de la Lauzière, hors sentier , dans une forêt austère et glaciale. Le long retour vers la croix des Boutières s’est fait sous le soleil accompagné d’une petite « burle » cinglante.
– Mardi : départ du centre pour le tour du rocher Tourte et du Rechausseyre pour une journée bouchée et ventée.
– Mercredi : départ dans une épaisse couche de poudreuse vierge sur les chemins du tour du Mont D’Alambre le matin. Puis retour vers le soleil l’après-midi avec la découverte du Mont Gerbier de Jonc et les sources de la Loire.
– Jeudi : Petit échappée dans la forêt du Meygal dont nous avons réalisé la traversée de Champclause au Chalet nordique du Meygal en passant par le Testavoyre, mamelon volcanique niché au milieu de la forêt. Deux petites déceptions ce jour-là : église de Boussoulet fermée (dommage !) et rupture de stock de vin chaud au chalet du Mézenc. Heureusement le vin chaud nous a été offert à l’arrivée au centre . Ouf, journée sauvée !
– Vendredi : retour vers le Mézenc ! Le tour du Mézenc par le cirque de Médille nous a fait découvrir des paysages exceptionnels, sauvages, vierges de toute trace dans une forêt de sapins chargés de neige, sans oublier la terrasse du restaurant de midi, peuplée de sapins fantômes, face à la chaine des Alpes…et sous un soleil étincellant !

C’est ainsi que se termine ce séjour raquettes particulièrement réussi dans un cadre un peu magique et méconnu de la plupart des participants. Séjour ponctué aussi par quelques soirées conviviales et ludiques fort appréciées (petits apéros, jeux de cartes,…).
Merci aux organisateurs et merci à l’ensemble des participants pour l’ambiance chaleureuse et conviviale du séjour. Merci aux traceuses et aux traceurs, merci aux photographes et à tous ceux aussi qui ont aidé à l’orientation dans les parties sauvages. Et un GRAND BRAVO à tous.
Vous pouvez retrouver les photos du séjour en cliquant ICI
Pour le plaisir et le souvenir Jean-Paul nous propose cette petite vidéo :

Rando du jeudi 2 février

Au matin avec une température très  hivernale, 25 randonneurs sont partis du fort cistercien de St Jean d’Alcas vers le plateau de Mascourbes où  le soleil pointait ; puis Notre Dame du Cayla, Versols,  Hermelix et sa fontaine,  Moulin de Gauty, moulin à  eau rénové  ; un retour avec les sourires pour une distance parcourue de 22 km et 700 m de dénivelé.

Rando du mardi 31 janvier

Au départ d’Azinieres avec Pierre C, vers la vallée de la Muze, Église romane de Salsac, montée vers le causse rouge ou plutôt blanc car revêtu de son manteau d’hiver, la Tacherie et son dolmen et retour à Azinieres en passant par sa Croix et son panorama à 360 degrés. 13 km et 600 m de D+ avec 25 participants.

Merci Pierre pour cette belle rando.

Rando du jeudi 12 janvier 2023

24 Bartassous sont partis ce jeudi 12 janvier à la découverte des villages de la Muse. Du col de Jouvenet ils sont descendus à Castelmus en passant par la « croix du miracle », puis ont rejoint Castelnau Pégayrols en passant par le « trou de l’enfer ». Après l’ascension du Mont Jovis (821m) où se situe le vieux château et sur lequel Il y aurait eu un temple consacré au culte de Jupiter, la descente leur a permis d’atteindre Montjaux , puis Martial puis Roquetaillade, le point le plus bas du parcours. Un dernier effort dans la dernière montée leur a permis d’atteindre le point de départ après 20km et 1000m de dénivelé. Merci à Henri et Huguette pour cette découverte des forêts et des villages de la vallée de la Muse.

Rando du mardi 10 janvier

Au départ de Boyne avec Michel P avec 32 participants. Montée sur l’Endurne, l’ancien oppidum, la pierre de sacrifice, cheminement sur la crête jusqu’à la grotte traversante des résistants au milieu des brulis de l’énorme incendie de l’été dernier. redescente à Boyne par le hameau de Lebous. Merci à Michel pour cette belle balade.

La pierre de sacrifice en Grès.

La grotte des résistants

Rando et Galettes du dimanche 8 janvier

Ce dimanche s’est tenue la journée de randonnée au cours de laquelle les deux clubs des Cardabelles de Ste Affrique et du Bartas de Millau partagent la traditionnelle galette des rois.

80 randonneurs se sont donc retrouvés dès 13h30 pour une petite randonnée autour  de Ste Affrique, qui nous a menés jusqu’à l’église de Vailhauzy, puis nous a ramenés par la voie verte de l’ancienne voie ferrée, jalonnée de panneaux explicatifs sur l’histoire de cette épingle ferroviaire qui aurait dû se prolonger jusqu’à Albi. Au retour, la fameuse galette nous attendait, les fameuses galettes devrais-je dire car c’est à profusion que les Cardabelles avaient (très bien) organisé cette rencontre festive. Merci à eux tous et à Francis et Laurent pour nous avoir reçus avec amitié et en « grandes pompes » (de rando, évidemment!).

Le cimetière et l’ancienne église de Vailhauzy

Le club de l’Amitié pour partager les galettes

 

Côte de granit rose

 

Séjour découverte de la Côte de Granit Rose

Dates : samedi 09 septembre à samedi 16 septembre 2023

Animateur :         Philippe CABON                                     Téléphone : 06 18 48 24 50

Séjour dans le Trégor (Côte d’Armor, 22)

Entre terre et mer, à la découverte de la côte de granit rose.

Au programme : 4 ou 5 randonnées entre Tréguier et Trébeurden, 18 à 20km chaque jour, au long du GR34. Niveau des randonnées : force 2 à 3.

Un jour consacré au tour le l’île de Bréhat, par la mer et par la terre, balade libre sur l’île.

Découverte touristique de Tréguier (maisons à colombage, cathédrale) et/ou du musée des Telecoms (le radome qui a réalisé la 1ere liaison satellite avec les USA).

Méteo bretonne garantie. Pleine mer le 10 à 16h mais le 15 à 8h et 20h.

Nombre maxi de participants : 22

Lieu et type d’hébergement: Hébergement en centre de vacances.
Chambres 2 ou 3 lits. La répartition nous sera confirmée 1 mois avant.

Pension complète (picnic inclus).

Conditions de transport : A organiser (covoiturage, train, …). rendez vous sur place samedi pour le dîner.

Prix total du séjour : hébergement + restauration + Tour de Bréhat : environ 500€ (hors trajet pour rejoindre la côte de granit rose).

 

Dates et montants des acomptes demandés :

Inscription confirmée par un 1er acompte de 150€.

2eme acompte au 30 juin 150€

Solde à la fin du séjour

 

Rando du jeudi 5 janvier

Au départ du Viala de Pas de Jaux avec Louis pour 20 bartassous. Descente à Saint Paul des Fonts, remontée sur le Larzac jusqu’à l’aire de la Forêt, GR71C,le Viala, direction le cirque de Tournemire, la croix de Gréponac et retour au Viala.

22,5km et 600m de déniv. Dommage pour le brouillard du matin mais parcours agréable.

Le dolmen des fadarelles

Rando du mardi 3 janvier

Au départ de la zone industrielle des Fialets. 28 participants avec Jean Paul. Le lavoir de Barbade, le dolmen de Duéjouls, passage sous le viaduc de Garrigue, l’ancienne ferme de Vinnac, passage par le tunnel sous l’autoroute, la petite caselle de Tioulouse et retour au lavoir de Barbade où nous dégusterons 3 belles galettes arrosées de cidre de chocolat ou de vin chaud, retour aux fialets.

13km et 440m de déniv. Merci à Jean Paul pour la rando et les galettes ainsi qu’à Michèle qui bien qu’absente à la balade a confectionné une excellente galette.

le dolmen de Duéjouls

 

En étoile autour de Caylus

Séjour du 20 au 22 septembre 2023 à CAYLUS dans le Tarn et Garonne à 150kms de Millau. Les animateurs: Castanié Claudie, Collet Bernard, David Igel Isabelle. Randonnées, histoire et patrimoine sont au programme!

Voilà ci dessous le compte rendu du séjour:

Ce 8e séjour proposé par Lo Bartas, conduit par Claudie, est un voyage dans l’espace et dans le temps. Jouant avec la météo qui alterne entre petites pluies éparses et grand soleil, les 20 participants de cette escapade automnale ouvrent grands leurs yeux et leur âme devant ce qui constitue une partie des richesses du patrimoine naturel, architectural et artistique de l’est du département du Tarn-et-Garonne. Nous sommes à deux heures de route de Millau, dans le Midi-Quercy, aux portes du GR 46.

Le « camp de base » est à Caylus, dans le centre de vacances « Bord de Ciel » où nous attend la petite équipe familiale – Magali et Mathieu – qui gèrent avec gentillesse et sérieux l’accueil et la restauration du groupe. Qu’ils en soient vivement remerciés !

Rayonnant en étoile, nos pas nous portent pour cette première journée à Ginals où un joyau de l’art cistercien se love dans la vallée de la rivière Seye : l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue. Elle est fondée au XIIe siècle par des moines ermites et est installée sur un domaine de 20 hectares de bois, prés et jardins. Traversant les vicissitudes de l’Histoire, elle doit sa survie à deux passionnés amateurs d’architecture et d’art contemporain  qui l’acquièrent : Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache. Ils feront don de ce patrimoine au Centre des Monuments Nationaux qui a mis tout en œuvre pour qu’aujourd’hui néophytes, curieux ou connaisseurs aient accès à ce trésor ouvert à tous, loin du tapage parfois outrancier du monde médiatique. Le site de Beaulieu-en-Rouergue se mérite : outre l’abbaye, le logis abbatial et l’église, on y voit la collection permanente d’oeuvres d’art contemporain du couple Bonnefoi-Brache que notre guide Coline présente dans un propos intéressant et accessible même si l’on n’est pas expert en la matière.

C’est à proximité de la roseraie remise au goût du jour par André EVE – rosiériste des Pays de Loire – et du vivier jadis voué à la pisciculture que les membres du groupe ont partagé leur pique-nique à l’ombre des arbres du parc paysager.

Construite en hauteur autour d’un château-fort, Caylus est constituée de ruelles – droites ou tortueuses – parfois pavées, obligeant à la fois à lever la tête pour découvrir un détail des maisons à colombages et à regarder où l’on met les pieds pour ne rien manquer de ce qui s’offre au visiteur. Chacune et chacun s’arrête pour s’interroger, pour commenter et partager ses impressions, ses étonnements, ses émotions.

Une curiosité que ne manque d’admirer le groupe : une sculpture monumentale installée depuis 1954 dans l’église St Jean-Baptiste. Taillée dans un tronc d’ormeau, elle représente un Christ de 5,40 m de hauteur et qui ne laisse pas indifférent le croyant ou l’athée. Réalisée par l’artiste russe Ossip Zadkine (1890 – 1967), un des maîtres de la sculpture contemporaine, et internationalement reconnu, cette œuvre est un signe de sa reconnaissance à la ville de Caylus de l’avoir accueilli quand l’Histoire européenne de l’entre-deux guerres bouscule la vie de l’humanité.

Une montée au sanctuaire Notre-Dame de Livron nous permet d’apprécier le silence de ce site voué à la méditation et de découvrir le chemin de croix accessible par la marche.

Une journée qui se termine avec le sourire et dans la bonne humeur après un original jeu de piste ….

Le soleil est au rendez-vous de cette deuxième journée qui salue l’arrivée de l’automne.

Au départ de Saint-Antonin-Noble-Val, nous partons pour une randonnée dans le cirque de Bône dominant la rivière et les méandres de l’ Aveyron, la forêt de Grésigne : sentiers bordés de murs en pierres sèches, en sous-bois. A 180° s’étire devant nous un paysage fait de la vallée de l’Aveyron au-dessus de laquelle les falaises calcaires du Roc d’Anglars renvoient leur éclat minéral. Nous passons d’un état suspendu –  traversant le plateau –  à la rivière de l’Aveyron sur laquelle naviguent des canoëistes. Plus tard dans la soirée, nous allons jusqu’au belvédère du Roc d’Anglars regarder le jour qui décline et profiter d’une petite brumisation de la pluie qui reprend.

La découverte pédestre de la cité médiévale de Saint-Antonin-Noble-Val nous rappelle la richesse passée de cette station gallo-romaine, située aux confins du Rouergue et évangélisée par Saint-Antonin. Nous tendons l’oreille pour tenter de retrouver les chants de Ramon Jordan, vicomte de Saint Antonin, un des plus brillants troubadours de son temps. Mais, c’est le chant de l’eau qui déambule sous les ponts de la ville qui nous répond : les dérivations de la rivière Bonnette qui subsistent  servaient de tout-à-l’égout et alimentaient les tanneries. Rue Droite, deux habitations se distinguent par leurs clefs de voûtes figurées : la maison de l’Amour qui doit son nom à cet homme et cette femme qui unissent leurs lèvres en un chaste baiser, et la maison du Repentir où, à l’inverse, deux visages se détournent l’un de l’autre.

Randonner, marcher, revenir sur nos pas, piétiner, flâner, déambuler, nous sommes des arpenteurs : autant des chemins escarpés et accidentés que des passages urbains et des vestiges du passé. Nous révisons notre histoire et notre géographie, méditant et/ou bavardant : c’est la magie du « marcher ensemble » !

La météo, placée sous le signe de la pluie, nous oblige à revoir le programme de cette dernière journée. Le choix se porte sur un circuit par la route qui va nous conduire de Caylus à Millau :

– Le village de Laguépie établi sur une presqu’île doit sa prospérité à la construction du pont sur le Viaur dans un premier temps, à la construction  de la gare et du pont sur l’Aveyron au XIXe siècle dans un second temps. Il serait un peu fastidieux de développer nos découvertes, toutefois il convient d’évoquer une brève rencontre, touchante, de l’ancien directeur de l’école de Laguépie, instituteur de son état – Maxime Roumagnac – qui peint, fait de la photo, écrit de la poésie. Tête couverte de son chapeau un peu élimé sur les bords,  il ne tarit pas d’explications sur son engagement professionnel et sur la notion de transmission aux plus jeunes.  Belle rencontre pour le groupe.

– Najac est un des plus beaux villages de l’Aveyron et de France !! La Forteresse  Royale située à l’entrée des gorges de l’Aveyron se dessine telle une gardienne des territoires qu’elle domine. C’est un lieu où il faut prendre le temps de cheminer dans le dédale de ses ruelles bordées d’anciennes maisons bien conservées et tenter – si possible – de ne pas se laisser distraire par l’histoire et la dégustation des chocolats de la Chocolaterie du Nouveau Monde !

– L’Abbaye de Loc-Dieu  située à Martiel : pique-nique dans un parc de 45 ha et visite commentée de l’Abbaye construite au XIIe siècle par des moines cisterciens, dans ce coin du Rouergue, infesté de malfrats, marécageux où la malaria sévissait.

Plus récemment, l’abbaye de Loc-Dieu s’est illustrée par son engagement au service de l’art. En effet, en 1940, près de 3 000 œuvres ont fait le déplacement dans l’Ouest-Aveyron, dont la plus célèbre d’entre elles : « La Joconde ».

Lorsque nous visitons l’abbaye, « La Joconde » n’est plus là ; elle a réintégré le Musée du Louvre. « Sur place, il ne reste plus vraiment de trace de ce passage. Mais l’Aveyron aura joué son rôle dans la protection des plus belles œuvres du patrimoine français du pillage nazi » (La Dépêche du 29 juillet 2021).

A travers ce périple organisé par Lo Bartas, la démonstration est une nouvelle fois faite que la randonnée pédestre n’est pas une fin en soi mais bien le moyen de s’inscrire –  modestement –  dans ce qui constitue l’histoire et l’évolution d’un territoire, qu’elles qu’en soient sa taille et sa localisation géographique.

Pour voir les photos c’est ICI 

 

Lodève – Millau

 » Itinérance sur le Larzac de Lodève à Millau du 12 au 14 avril 2023.

Organisateurs : Pierre Courtial et Michèle Gaven. Voilà ci-dessous le récit du séjour:

Le mercredi 12 avril , 21 « bartassous » motivés et plein d’entrain se sont retrouvés à la gare routière de Millau, aussi déserte à cette heure matinale que certains coins du causse qu’ils prévoyaient d’arpenter.

Après un voyage en bus bien au chaud jusqu’à Lodève qui a permis à chacun de mesurer distance et dénivelée à parcourir avant de regagner ses pénates, nous nous retrouvons à la gare routière de Lodève au départ de la première étape qui doit nous conduire au Caylar . Un petit arrêt pour la photo souvenir devant le portail de la cathédrale Saint Fulcran et déjà un premier raidillon à gravir pour s’échauffer les mollets et atteindre le plateau des Tuilières et son site paléontologique connu pour ses belles empreintes de fougères.

La pente se fait douce et le sentier traverse un paysage méditerranéen de garrigue coloré par le jaune de genêts d’Espagne et le blanc des prunelliers, passe par les beaux villages de Soumont et de Fozieres avant d’atteindre Soubès au pied de la première grosse difficulté constituée par la montée sur le Larzac.

Pas de quoi faire reculer nos « bartassous » et les quelques kilomètres à travers les vignes et la magnifique forêt de pins sont vite « avalés ».

L’arrêt casse croûte aux ruines de la Chapelle Saint Clément de Man nous permet de souffler un peu et surtout d’admirer le magnifique point de vue avec au premier plan les avants causses et la vallée de la Lergue, au second plan le cirque de Mourèze et le pic de Vissou et en arrière plan Sète et la Méditerranée.

Après un deuxième arrêt aux ruines imposantes de l’ancienne ferme du Mas de Rouquet et son parc d’arbres centenaires, nous traversons un petit chaos dolomitique en marchant sur le « gresou » puis la vue se dégage à l’approche de la source de « la Padenette » et nous cheminons alors à travers les « pelencs » dans un paysage aux « standards » plus caussenards et aux vastes horizons.

Après 28 km et 1000 m de dénivelée, nous avons pu profiter pleinement de la qualité de l’accueil et de la cuisine du gîte du Caylar en savourant un plat de lasagnes digne de la meilleure trattoria.

Quelques « bartassous » ont même profité de la soirée pour faire l’ascension du Roc Castel et ses 752 mètres.

Le deuxième jour, après une nuit réparatrice, nous entamons la deuxième étape sous un ciel menaçant mais qui laisse entrevoir quelques coins de ciel bleu.

Pas de quoi nous faire reculer d’autant que le sentier emprunte pendant plus de 3 km une magnifique « bouissière » qui offre un abri des plus efficaces contre les assauts du vent.

Après avoir franchi la frontière Aveyron / Hérault, le ciel se déchire enfin et le soleil se fait plus généreux à notre arrivée à la Couvertoirade ce qui nous permet d’avoir depuis le col des Fourches une vision originale et panoramique sur la cité templière que nous ne faisons que traverser car encore endormie dans une torpeur quasi hivernale.

Par de larges pistes nous atteignons la ferme de Belvezet (belle vue en occitan), nous prenons le temps d’en admirer l’architecture templière, passons devant la magnifique lavogne dallée symbole de l’agro pastoralisme caussenard et arrivons à la Blaquererie où le casse croûte de midi est vite expédié car les « marsincades » se succèdent sans répits et les abris sont rares.

Après une traversée d’une belle pinède, nous débouchons sur une large clairière qui abrite la gare de Font-vive et attendons vainement un train qui ne viendra jamais, la ligne Tournemire / le Vigan étant désaffectée depuis 1951.

En désespoir de cause, nous empruntons le large chemin qui remplace la voie ferrée, laissons de coté les Canalettes et ses fameuses canoles pour atteindre l’Hospitalet du Larzac où nous faisons halte place de l’Église devant le zoo fondé par le docteur Reynaud. Ce zoo, fermé depuis 1971, présentait une collection d’oiseaux locaux et exotiques dont le célèbre aigle.

La pluie menaçant, nous traversons rapidement les bois de « la Crémade », un petit crochet pour une halte à l’ermitage Saint Amand et c’est l’arrivée à la Cavalerie.

Après 30 km et 600 m de dénivelée, chacun a pu profiter alors d’un repos bien mérité au coin du feu allumé fort opportunément par la propriétaire du gîte. Les conversations vont bon train dans la bonne humeur autour d’un savoureux « pelou ».

Là encore, hébergement et repas furent largement à la hauteur.

Le troisième jour, dans la fraîcheur du matin nous démarrons cette dernière étape plus motivés que jamais sachant le but proche et surtout les prévisions météo pessimistes pour l’après midi.

Les paysages de steppes qui se déroulent à l’infini nous sont plus familiers.

Nous longeons la forêt des arbres de la Liberté plantée en novembre 1989 par 1789 petites écoliers, laissons de coté les chaos de rochers du Rouquet blanc (et son célébré chameau) et du Rajal del Gorp, pour rejoindre par la « voie royale » qui reliait Condatomagus à Luteva, la ferme de Saint Michel.

Le temps se faisant de plus en plus en plus menaçant, le casse croûte à la Croix des scouts est vite expédié ce qui nous a permis de savourer pleinement les derniers kilomètres de notre itinérance entre le col du Renard et Millau à travers la forêt de pins noirs de Coste Vieille.               Pierre C.

Et voilà quelques photos:

Séjour à Luz St Sauveur

Séjour à Luz St Sauveur du Dimanche 27 Aout au Dimanche 3 Septembre 2023: compte rendu ci-dessous

Vingt-six adhérents du Bartas partent le 27 août pour un séjour en étoile au centre de vacances CEVEO situé à Luz Saint-Sauveur (65). Après ces semaines de fortes chaleurs en Occitanie, chacun espère secrètement trouver un peu de répit rafraîchissant sur les hauteurs de ces Pyrénées, montagne prisée et déjà parcourue en tous sens par le club.

Sous la houlette de Michel Puech accompagnée de Maryse, le programme concocté se déroule dans de bonnes conditions malgré quelques petits épisodes pluvieux que les « bartassous » ne redoutent jamais. Au Bartas, il y a toujours un plan B et les idées de manquent pas pour toujours être en mouvement !

Dès le 28 août, après une découverte de cette commune de plus de 900 habitants et de ses voisines situées au coeur du Pays Toy, le groupe est descendu dans les entrailles de la terre à Saint-Pé de Bigorre en visitant les grottes de Bétharram – ouvertes au public depuis 1903 et où la température ambiante et constante est de 14°. Un parcours souterrain où l’écoulement des eaux calcaires fabrique depuis des siècles des décors naturels qui stimulent l’imaginaire en même temps qu’il émerveille ou réveille des peurs enfantines.

La météo favorable du 29 août permet de se rendre dans les vallées de Gèdre et du gave de Héas pour découvrir le cirque glaciaire de Troumouse, un des plus grands des Pyrénées et d’Europe, situé à 2200 m d’altitude. Les vues impressionnantes de cette muraille minérale qui encadre les vallées verdoyantes contribuent à vivre des moments saisissants de beauté où chacun multiplie les prises de photos qui alimenteront les souvenirs au retour de cette randonnée dont la route nous fait passer par Gèdre  et où, si l’on est attentif et curieux, ce que nous sommes (!), le « sentier des moulins » céréaliers nous tire par la manche. En effet, la restauration de ce petit patrimoine bâti nous rappelle combien la survie économique et l’organisation sociale qui en découle a permis de tirer le meilleur parti de cette ressource naturelle qu’est l’énergie hydraulique. Ces cinq moulins à eau, datant du XIVème siècle, sont le témoignage d’une activité ancestrale en harmonie avec l’environnement sur le gave de Campbieilh.

La randonnée du Col de Madamète  s’effectue au cours de ce troisième jour sous un ciel gris. Des portions de montée raide à travers des blocs rocheux sur des chemins mal tracés au niveau des lacs de Madamète rendent le cheminement un peu pénible avant de traverser des pierriers aux blocs de rochers rendus glissants par l’humidité. La pluie fine voile les paysages et oblige à beaucoup de vigilance quant à la manière de marcher. Il fait plus frais et nous profitons d’un rayon de soleil pour pique-niquer à l’abri du vent. Une descente raide nous ramène au point de départ d’une randonnée d’un peu plus de 1100 mètres de dénivelé et de plusieurs heures de marche fastidieuse.

Il y a deux manières d’envisager cette quatrième journée : impatience ou appréhension puisqu’il s’agit de monter, depuis le Col des Tentes – jusqu’à la mythique Brèche de Roland et de gravir ensuite le Rocher du Taillon.

La Brèche de Roland est une trouée naturelle, large de 40 mètres et profonde de 70 mètres environ, s’ouvrant dans les falaises situées sur le pourtour du cirque de Gavarnie. Située à une altitude de 2 805 mètres, elle joue le rôle d’un col de montagne qui marque la frontière entre l’Espagne et la France sur toute sa largeur.  Très belle journée ensoleillée pour cette randonnée dont certains la découvrent pour la première fois, tandis que d’autres revivent l’expérience avec un plaisir et une satisfaction non dissimulés !

Nous arrivons au terme de notre séjour : au menu le cirque d’Estaubé, haute vallée glaciaire, l’un des trois grands cirques des Pyrénées classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Moins touristique que le cirque de Gavarnie, sa découverte n’en est que plus agréable ! Le départ de la randonnée pour le cirque d’Estaubé se fait au barrage des Gloriettes créé dans les années 50. Mais avant d’en entamer la découverte, nous profitons de la traversée d’une vaste prairie d’estive pour observer les « granges foraines »  ou « granges-étables » avec leurs singuliers pignons à pas de moineaux ou redents couverts de pierres plates  qui les protègent de la pluie, empêchent les infiltrations d’eau dans le mur porteur et permettent au couvreur d’y poser ses outils.

Est-ce la météo favorable du jour ou bien un jour de chance pour le groupe ? Après avoir entendu les cris des marmottes toute la semaine sans parvenir à les voir, aujourd’hui elles s’offrent à notre vue, à proximité du chemin, posant presque pour se faire photographier !!

La beauté de ce cirque ne s’explique pas ! Il faut la vivre, la sentir, la regarder et laisser place au silence pour écouter les chants de l’eau et des cascades. Les photos prises par les uns et les autres permettront de raviver la mémoire visuelle de ces instants privilégiés.

Nous bouclons notre semaine en ce samedi 2 septembre par un Tour du Pays Toy par les villages qui environnent Luz Saint-Sauveur et par le parcours de la « Promenade Napoléon III et Eugénie » qui nous permet de mesurer l’influence du couple impérial sur le développement de la station thermale de Luz Saint-Sauveur ainsi que sur le Pyrénéisme à partir de la fin du XIXe siècle.

En conclusion, les quelques 15 à 17 kilomètres parcourus durant les 6 à 7 heures de marche journalière, ainsi que les dénivelés allant de 800 à 1 100 mètres n’ont pas atteint cette volonté de toujours avancer, de descendre pour remonter, de monter pour redescendre. Les Pyrénées sont immuables, rebelles mais accessibles pour pouvoir se dire : « Il faudra revenir …. ».

Vous pouvez voir les Photos ICI.