La grande étape pour traverser la réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors. : 25 km et 1300 mètres de dénivelé positif.

Depuis Rousset en Vercors, nous avons suivi Combe Male pour monter doucement au Pas des Econdus.

Poursuite vers la cabane de Pré Peyret et l’ancienne carrière romaine située sous la Tête de la Graille.

Traversée de Peyre Rouge à travers les lapiaz avec de multiples compagnons.

Puis arrêt à la cabane de Chamailloux pour observer les sites mythiques du Vercors : Grand Veymont et Mont Aiguille.

Enfin, grimpette sur la Tête Chevalière pour redescendre vers le vallon de Combeau.

Journée de transition pour passer du plateau d’Urle au pied du grand mur .

De Font d’Urle, nous avons longé les crêtes au dessus de la vallée de Quint , 1000 mètres plus bas.

Descente vers la plaine de Vassieux pour rejoindre le col Alexis avant de descendre vers le Rousset sous l’orage et la grêle.

Superbe journée à rejoindre puis à traverser le plateau d’Ambel.

Départ de Leoncel pour rejoindre le Grand Echaillon et le col de la Bataille,

Après nous avons pu suivre les crêtes au dessus des vallées d’Ombleze et de Quint, à travers l’immensité du plateau d’Ambel.

Au pas de l’infernet , descente vers Font d’Urle avec les sommets alpins en fond de paysage.

Encore une belle journée de randonnée : 21 kilomètres et 1100 mètres de dénivelé positif.

Les 14 bartassous sont partis de bonne heure de St Julien en Quint en prévision de la météo incertaine. Étape de 21 kilomètres et 1300 mètres de dénivelé pour rejoindre Leoncel avec 2 belles montées pour traverser les vallées de Quint, de la Gervanne.

3 jours pour découvrir l’oeuvre du Corbusier, LC, architecte mythique né en 1887, décédé en 1965 et qui construisit en France et ailleurs des bâtiments totalement révolutionnaires par leur conception.

Le lundi, route jusqu’à la Loire, où nous visitons la Maison de la Culture commandée par le Maire de Firminy Claudius-Petit, inaugurée en 1963, qui nous donne la « grammaire » architecturale de LC. « Rue » intérieure, matériaux, éclairage, ventilation, couleurs, tout nous est décrit de ce bâtiment très à l’avant-garde pour son époque. Puis découverte de l’église voisine, où la masse de béton s’efface à l’intérieur grâce à un travail de lumière extraordinaire, en particulier des cabochons de verre intégrés au mur du choeur sur le plan de la constellation d’Orion, comme des vitraux, et qui nimbent les fidèles de doux halos. Enfin direction « l’unité d’habitation », où nous découvrons l’agencement des appartements de tout type imbriqués les uns dans les autres, et aux dimensions régies par le « Modulor », système de mesure universel mis au point par LC et le dernier étage anciennement occupé par une école maternelle pour les enfants de l’ « l’unité d’habitation » qui comprenait 414 logements et pouvaient accueillir 1600 personnes.

Un bout de chemin nous mène ensuite dans le Rhône voisin, où nous découvrons dans un écrin de verdure le Couvent de la Tourette, construit en béton par LC avec le musicien-ingénieur Xénakis comme Maître-d’Oeuvre. Après les Vêpres, un repas frugal au réfectoire nous réunit avant de rejoindre nos cellules individuelles, toutes dotées d’un balcon indivuduel.

Le lendemain, (re) découverte de la totalité du couvent, la salle du Chapitre, l’espace de lecture, les chapelles, sauf le cloître qui n’est pas accessible, avec les détails architecturaux, le mariage du gris du béton et les touches de couleurs et le filtrage du jour par les murs-rideaux de béton et de verre « composés » sur la musique de Xénakis…

Nourris de cette profusion architecturale, nous sommes ensuite heureux de randonner sur la Montagne de Brouilly, célèbre cru du Beaujolais où les plans de Gamay tapissent toutes les parcelles du terroir. Petite rando du mardi après-midi fort sympathique, 10 km et 250 m, sous une chaleur de plomb, puis route jusqu’à Villié-Morgon pour une soirée-dégustation fort joyeuse.

Nouvelle petite rando le lendemain, 6 km et 300 m, à Chiroubles, autre bon crû du Beaujolais, aux parcelles aux pentes vertigineuses, sans restanques, où se produit le fameux liquide rouge rubis…

Que nous dégustons (sauf les chauffeurs) avec du Fleurie et du Morgon en grignotant un petit mâchon, casse-croûte lyonnais, avant de reprendre la route pour Millau.

Rando urbaine stimulante pour l’Esprit, rando vinicole apétante pour les Sens, trois jours de découverte-plaisir pour les 18 Bartassous du séjour.

Un diaporama sera publié prochainement.

L’église de Firminy (on devine la silhouette de la constellation d’Orion).

Visite de l’appartement témoin de l’unité d’habitation à Firminy

Au milieu du vignoble au loin le mont Brouilly (484m)

Evocation de la viticulture au col de Durbize (Chiroubles)